SPÉCIALISTE

De vous à nous

Depuis 1982, les équipes de Dômes Pharma, accompagnent la pratique quotidienne des vétérinaires à travers des gammes de spécialités thérapeutiques complètes et uniques, une expertise forte et des services à valeur ajoutée. Ce qui fait la force et la singularité de Dômes Pharma, c’est notre volonté de placer la relation au cœur de nos préoccupations et de cultiver notre impact positif, au service de nos clients.

A travers une série de portraits, Dômes Pharma vous présente les femmes et les hommes qui se sont donnés pour mission d’améliorer la santé de nos animaux de compagnie. Pour prouver cet engagement au service de la profession, nous avons choisi de leur donner la parole et de les écouter pour mieux les comprendre. Être à leur service, c’est leur permettre de nous donner leur vision du métier, ce qui les anime, mais aussi les challenges qu’ils ont à surmonter. Spécialiste, c’est le mot qu’a choisi Dr Henri Trémaud pour décrire l’évolution du métier de vétérinaire. Découvrez son témoignage écrit et sa vidéo :

Spécialiste

On a besoin de plus en plus de compétences les plus pointues possible. Il faut se spécialiser pour éviter de rester sur un sentiment de doute concernant un diagnostic

Dr Henri TRÉMAUDVétérinaire à Bandol (83)

« Au cours de mes études vétérinaires, j’ai passé 2 spécialités : l’ophtalmologie et la biochimie. Au vu des évolutions du métier que j’ai pu constater en 34 ans d’exercice, je pense qu’il est capital aujourd’hui de se spécialiser le plus tôt possible dans certains domaines. Dans la pratique, on a besoin d’aller de plus en plus loin, de connaître de plus en plus de choses à haut niveau, d’être toujours plus précis, plus pointu pour apporter la meilleure réponse possible aux propriétaires et la meilleure qualité de soin possible aux animaux.

Je vois également dans l’intérêt majeur de se spécialiser, le fait d’éviter au maximum de rester sur un sentiment de doute concernant un diagnostic et les remises en question qui peuvent s’en suivre.

Ce qui m’anime au quotidien, c’est le fait de ne jamais savoir à quoi m’attendre pour la journée. C’est la variété de situations possibles et l’intérêt que je trouve dans chacune d’elles qui est passionnant. On peut tomber sur un cas inhabituel qui vous oblige à vous poser, à réfléchir, à vous intéresser non seulement au cas particulier de cet animal mais aussi à leurs propriétaires car ils sont tellement attachés à leur animal qu’on est doublement heureux de pouvoir apporter une solution à l’animal et aux propriétaires. Être vétérinaire, pour moi, c’est avant tout s’occuper des autres, notamment des animaux. Je me souviens que mon père qui était très proche des animaux disait « Celui qui n’aime pas les hommes, n’aimera pas les animaux ». Pour être un bon vétérinaire aujourd’hui selon moi, il faut savoir cultiver cette relation humaine, comprendre les attentes des gens et leur sensibilité, au même titre que le ferait un bon médecin.

L’honnêteté est pour moi une qualité fondamentale dans ce métier. On doit absolument faire preuve d’honnêteté envers les gens en regard des soins et des traitements qu’on prévoit d’apporter à leurs animaux. On se doit d’apporter aux propriétaires les conseils et la confiance nécessaires qui les amèneront à prendre la bonne décision. Ce qui rejoint finalement deux des plus grandes difficultés qu’on rencontre au quotidien dans ce métier : d’une part, notre inaptitude à décider à la place des gens car c’est à eux seuls qu’appartient la décision pour leur animal et d’autre part, le fait d’être parfois dépassé par la situation d’un point de vue technique, malgré nos connaissances, et d’en arriver à prendre des décisions parfois très dures.

Je fais partie de la génération « Daktari » qui montrait à l’époque à la télé, des gens qui partaient en Afrique ou ailleurs soigner des animaux et ça me paraissait être un métier passionnant. Je pense que je ne me suis pas beaucoup trompé… La satisfaction principale qu’on retire dans ce métier c’est évidemment la reconnaissance de certaines personnes, parfois presque excessive car finalement nous ne faisons que notre métier, mais c’est réellement la plus belle récompense qu’on puisse obtenir »

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